ARRIVÉE D'UN ANIMAL AU FOYER

Avant tout, répondre à ses besoins :

De Surprises en surprises lors de discussions avec des passants ou des amis à propos de l’arrivée d’un nouveau compagnon à quatre pattes.

Pour faire simple, tout dépend du contexte, de l’espace qui lui sera dédié, et de la(des) personne(s) qui s’occupera(ont) principalement de lui, et si c’est :

• Un chiot ou un animal beaucoup plus âgé ;
• Votre tout premier animal ;
• Pour accompagner un autre animal.

Mais il arrive parfois que l’essentiel soit oublié : Par exemple votre cher compagnon à quatre pattes doit pouvoir boire à tout moment, d’où sa gamelle d’eau fraîche en permanence et non uniquement pendant le(s) repas.

Après l’eau et la nourriture vient son lieu de couchage. Moins problématique pour notre félin, puisque même si vous lui offrez un arbre à chat dernier cri, il n’est pas certain qu’il devienne son lieu de couchage de prédilection.

Certains préféreront le dessus d'un placard, d'autres celui d'un chaise, peu importe...

Concernant notre “canis familiaris” (canidé domestique), l’emplacement du lieu de couchage (cage, panier, plaid, etc.) de notre chien a toute son importance.

• Pour le bien-être de tous, il serait judicieux de distinguer son couchage du lieu des repas en sachant que :                                       - Le couchage ne doit pas se trouver à un “endroit stratégique” ;

• Le lieu de ses repas (et d’abreuvage) devra être discret (à l'abri des regards), donc peu visible mais continuellement accessible pour notre canidé domestique.S’il doit partager le foyer avec un autre animal (chien, chat, furet, etc.), soyez patients, de préférence familiarisez-le avec cette nouvelle odeur, et éviter les contacts physiques dès le premier jour.

Dans le calme enchaînez par des contacts visuels afin qu’il s’habitue à la présence de ce compagnon. L’approche physique doit être sous contrôle (en laisse non tendue, par exemple) pour garder la maîtrise de la situation.

LE PERMIS DE DÉTENTION

Quand faut-il faire la demande :

Dès que vous êtes en possession de votre compagnon à quatre pattes, vous devez faire la demande du permis de détention. Ce permis est gratuit et vous devez accompagnez votre demande des pièces justificatives suivantes :

• Justificatif d'identification de votre chien ;
• certificat de vaccination contre la rage en cours de validité ;
• certificat vétérinaire de l'évaluation comportementale de votre chien ;
• attestation spéciale d'assurance responsabilité civile en cours de validité ;
• Certificat de capacité du propriétaire ou attestation d'aptitude délivrée après le suivi de la formation sur l'éducation et les comportements canins.

Ensuite tout dépend de l'âge de votre chien, à savoir :

• Si votre chien à moins de 8 mois, vous devez faire la demande du permis de détention "provisoire" qui restera valable jusqu'à ses 1 an. Au terme de ses 1 an, il vous faudra demander le permis de détention ;
• Si votre chien a plus de 8 mois, vous devez faire la demande de délivrance d'un permis de détention d'un chien catégorisé.

En cas de changement de commune du lieu de résidence, le permis de détention devra être présenté au Maire du nouveau lieu de résidence.

Le propriétaire ou détenteur du chien devra avoir en permanence le permis de détention en sa possession. Dans le cas contraire, le propriétaire ou détenteur du chien devra régulariser sa situation sous un délai maxi de 1 mois.

A défaut de régularisation, votre compagnon pourra être placé en fourrière, euthanasié ou confisqué. Tous les frais de capture, de transport, de garde et, le cas échéant, d'euthanasie seront à votre charge.

Lors d'un contrôle, le fait de ne pas présenter son permis de détention est passible d'une amende dont le montant ne pourra excéder 450 €.

Le Maire du lieu de résidence délivre, par arrêté municipal, le permis de détention sur lequel on lira :

• nom et adresse du propriétaire du chien ;
• race et sexe du chien ;
• numéro de tatouage ou de puce ;
• date de la dernière vaccination contre la rage ;
• date de l'évaluation comportementale ;
• son classement en niveau du risque (1, 2, 3 ou 4).